Né en 1943 en Tunisie, Nella est très tôt marqué par la lumière et la nature qui vont impressionner ses premières années. Cet artiste peintre qui navigue entre abstrait et figuratif est inspiré par la nature, notamment par les reflets des arbres dans l’eau. Ses oeuvres portent les noms évocateurs de vague, écumes, entrelacs,... "Mais je recherche d’une manière plus générale la poésie dans son sens générique."
Nella a suivi les cours de l'Ecole des Beaux Arts de Caen, avant de s'inscrire à ceux de Paris et de l'Ecole du Louvres. Puis, il a perfectionné son art dans un atelier d'artistes. Il a réalisé des études assidues et beaucoup de travail personnel dans le domaine du dessin, de la peinture, de la sculpture, de l' histoire de l’art, et de la photographie.C'est en 1988, que sa vocation va réellement s'affirmer et qu'il va véritablement décider d'assumer pleinement sa vie d'artiste peintre. "Etre artiste est un choix à risque que j’accepte et j'aménage ma vie avec ce risque." De là, il va participer à des expositions collectives et individuelles. Et depuis 1989, en qualité de professeur d'art plastique à l'Education Nationale et en cours privés en atelier. "Je suis par ailleurs prof salarié à la ville d’Ermont et retraité."
Il estime que les artistes de sa spécialité ont le rôle social de "diffuser de la poésie tellement ignorée et presque devenue un sens de vie obsolète aujourd'hui [...] Il aime citer Victor Hugo : "Le but de l’art est presque divin : ressusciter, s’il fait de l’histoire ; créer, s’il fait de la poésie" (latin poesis, du grec poiêsis, création)." [...] Cependant, je pense que la peinture reprendra ses lettres de noblesse car de plus en plus les gens osent revendiquer le goût de la peinture, des tableaux peints avec métier. Et cela étant exprimé par des personnalités médiatiques et érudites, on peut penser que l’art actuel conceptuel et néo-art-pop ne remplira pas l’espace des amateurs uniquement.
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