Anne ABE est une jeune artiste qui a s'est formé à travers des ateliers dispensant une formation plutôt "classique". "Après des études d'histoire, je suis finalement devenue prof d'arts plastiques en collège. J'ai aussi travaillé trois ans au squat "Chez Robert-Electron libre" rue de Rivoli à Paris." Mais si rappelez-vous ! Il s'agit du squat précaire qui devait être expulsé en 2000 mais qui a pu surfer sur une médiatisation positive et un soutien du public. Avec 40 000 visiteurs en un an, le squat Chez Robert électron libre était devenu le 3è Centre d'Art Contemporain le plus visité à Paris !
"Après avoir travaillé plutôt l'abstrait, je peins maintenant à l'huile sur toile d'après des photos trouvées dans des magazines, sur internet ou des photos personnelles. Je suis intéressée par la figure humaine. J'essaie de représenter des instants de relation entre les êtres, d'isolement ou de solitude."
"Quand j'ai commencé à faire des tableaux, j'étais très amusée de pouvoir entrer dans la toile en la colorant d'un premier jet, avec une petite idée en tête, puis de construire peu à peu un espace abstrait, en essayant de ne pas trop m'éloigner de l'idée première. Il y avait du doute, du dessin et pas mal de liberté.
Et j'ai eu envie de peindre des expressions du visage ou du corps humain. Problème ... Je devais passer au figuratif. D'où les tableaux ayant matérialisé cette variation. La distinction abstrait - figuratif est pratique bien qu'elle vole en éclats d'un coup de pinceau ou d'un regard. En espérant que ma peinture interroge ou amuse plus qu'elle n'ennuie."
Ses sources d'inspiration ? "des idées, des personnes, des situations qui me séduisent, me marquent ou me choquent et que j'aimerais évoquer, retranscrire. Je choisis et combine des photos en ce sens qui me servent de modèles au sens large. Parfois, inversement, c'est la photo qui me donne l'idée du tableau. Je souhaite surtout que le résultat garde une part de mystère et d'ambiguïté."
Le talent expressionniste, l'art du cadrage et l'humanisme inondent indéniablement les toiles de la plasticienne. Pour Mécèn'Arts, c'est tout sauf ennuyeux.
Ses sources d'inspiration ? "des idées, des personnes, des situations qui me séduisent, me marquent ou me choquent et que j'aimerais évoquer, retranscrire. Je choisis et combine des photos en ce sens qui me servent de modèles au sens large. Parfois, inversement, c'est la photo qui me donne l'idée du tableau. Je souhaite surtout que le résultat garde une part de mystère et d'ambiguïté."
Le talent expressionniste, l'art du cadrage et l'humanisme inondent indéniablement les toiles de la plasticienne. Pour Mécèn'Arts, c'est tout sauf ennuyeux.
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