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vendredi 8 octobre 2010
Portrait nouvel adhérent : Christian Mesnage (peintre)
Publié par
Mécèn'Arts
Christian Mesnage a choisi de se présenter avec son autobiographie et de poser son décor avec ses propres choix d'illustration. Voici tel quel son texte finement ciselé, sans fioriture de notre part. A toi, Christian (on lui tend un micro) !
"A l’adolescence, je me glisse sous la couette du silence coloré, je découvre les plaisirs solitaires de la peinture. Quelques années plus tard je l’abandonne pour le verbe, suis le chemin de la presse écrite, puis découvre l’image et l’objet dans la publicité.
Je (re)trouve le temps de la peinture en 1996. Je rejette la figuration, l’anecdote, j’avance dans l’imaginaire vers l’abstraction. Je joue avec les couleurs, les signes, les formes, l’opacité, la transparence. Je commence un travail sur des matériaux de récupération, ardoise, acier, carton d’emballage, plastique. Je fabrique mes couleurs avec des pigments, de l’encre et des liants. Après l’exposition de Malévitch en 2003, je romps avec mon travail antérieur. J’erre, expérimente, explore, balbutie.
La vue d’une peau de mouton, vidée de sa chair, de ses entrailles, sans squelette, pattes, tête coupée, pendue, séchée, ravinée, tatouée d’ocre rouge et de jaune sur le mur blanc de l’atelier me fais franchir la frontière du cadre, me libère des prisons, de la ligne, de l’angle et de la planéité. La couleur détermine une forme que je mets en volume, métamorphose, ni peinture, ni sculpture, je la nomme « Lapeint ». La peinture quitte le mur, s’inscrit dans l’espace. Après un premier travail sur le lin et le coton, je prends comme support la couverture de survie. J’expose ma peinture dans l’espace urbain, la mets en scène, tensions, relâchement, jeux de lumière.
Qui suis-je ?
C’est la question que se pose Alice, celle de Lewis Carroll, inquiète de savoir si elle est véritablement elle-même, qui ne peut concevoir qu’elle soit à la fois la même et différente.
Je tombe dans le monde de la couleur, connais les plaisirs solitaires de jouer avec l’arc-en-ciel, j’expérimente, je cherche des techniques pour fabriquer de nouvelles teintes, des transparences, créer des prismes sur différents matériaux. Je rencontre « Malévitch », le suprématiste dont je tombe amoureux avant que Staline ne lui fasse dessiner son cercueil.
Je me mets dans la position d’un handicapé sur un fauteuil roulant et je peins, mon bras agissant tel un balancier , je tourne autour du support posé au sol. Comme Alice je laisse les chemins de la peinture décider où ils veulent que j’aille. Je cherche un monde nouveau pour survivre, où il n’y a pas de cadre, de ligne droite, d’écran plat, de socle. Je trouve un nouveau territoire où la forme singulière et le désordre règnent, plein de déflagrations chromatiques et d’éclats de lumière. J’y croise Calder, Rauschenberg, qui questionnent Lapeint dans l’atelier, Lapeint d’ombre, Lapeint dans l’arbre, Lapeint en scène…"
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Bonjour,
RépondreSupprimerRéel témoignage d´un sérieux prêt acquis
Grand merci à Mme Solange BORDAT pour m'avoir parlé et mis en contact avec un Monsieur intègre au nom de André SCHNEIDER un homme très sérieux et compétent. Suite à de nombreux rejets de dossier par les banques j´ai eu mon prêt de 40.000€, il est vraiment généreux tout comme tu l'as si bien dit, il m'a permis de réaliser mon projet. Au départ je n´y croyais pas mais ma curiosité m'a poussée à essayer mais finalement j´ai pu obtenir ce prêt. Je viens de ce part vous informé pour que désormais vous ne perdez plus aussi le temps et sachez à qui vous adressez quand vous serez dans le besoin car il est prêt à aider quiconque.
Voici son adresse électronique: pfinanceschneider@gmail.com
Bonne et heureuse année