En 1961, Dina Pickard débarque de son Angleterre natale "pour une année d'études de la langue française et du Dessin" à Paris...Elle ne l'a plus quitté depuis presque 5 décennies !
Elle débute sérieusement dans l'atelier de l'Académie Julian et la Saint Martin's Schoolof Art de Londres. Les rencontres enrichissant son art se sont multipliées : de Schür à Relange puis Bissière, de Berman à Marzelle, de Le More à Yankel, sans oublier Goya et Bacon. Les incertitudes passées, cette artiste se forge une réputation depuis 1978 avec des prix reconnus. Son maitre, Claude Schür dit : "Dina Pickard déchiffre la magie de l'inconnu et l'énigme des visions quotidiennes. L'insolite dans son oeuvre devient palpable, bercé du son des contes éveillés. Il est bon que le songe devienne parfois réalité fugitive".
Sa peinture navigue sur les deux côtes de la Manche, sur une frontière picturale entre l'expression figurative suggérée et l'abstraction. L'arche de Dina chavire sous le poids des mouvements colorés, tantôt vifs, tantôt sombres ou violents. "J'essaie de capter l'essentiel des mouvements d'une scène, le côté éphèmère d'une situation entrevue, la vérité d'un moment. Ma démarche c'est de parvenir à exprimer sur la toile ou le papier le mouvement avec l'équilibre et le déséquilibre des corps. C'est pour cela que j'aime les scènes de cirques avec les funambules, les trapézistes ou les acrobates. J'aime traquer les déplacements … J'aime représenter des personnages entre rêve et réalité, chez lesquels l'imagination joue un rôle important." Sa peinture est aussi à l'image de notre rencontre : chaleureuse, engagée et personnelle.
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